samedi 4 juin 2011

Aventures du Lutin Schmurff... fin de l'histoire du dragon.

baby-dragonLes grands peuvent passer leur chemin. Ici, ce sont les petits et leurs mamans qui sont à l'honneur. Vous aimez les dragons ? J'ai trouvé cette magnifique image sur le net, sans malheureusement savoir qui en est l'auteur...

J'espère que le début de mon histoire vous a plu. Si c'est le cas, en voici la suite. Et si vous en voulez d'autres, laissez-moi un message !

Souvenez-vous : notre lutin était plutôt terrifié lorsque nous l'avons abandonné ici. Mais que les enfants se rassurent, le gentil Schmurff a plus d'un tour dans son sac, et une bonne dose de courage. Alors voici ce qui se passa :

Le Lutin Schmurff et le Dragon (suite et fin)

Le lutin commençait à se sentir moins fier. Il se demandait comment il pourrait se débarrasser de l’énorme monstre. La petite fée avait réussi à s’échapper et s’était posée sur la branche d’un arbre pour reprendre son souffle. Elle encourageait le vaillant petit lutin:

-          Bravo, mon héros! Tu es le plus courageux de tous les êtres merveilleux de la forêt! Mais je t’en prie, sauve-toi vite maintenant avant que cette sale bête te croque!!

C’était lui maintenant qui se trouvait dans une mauvaise posture. Heureusement, tu dois t’en douter, le lutin Schmurff était un petit lutin malin et intelligent. Et je te rappelle que le dragon, lui, était assez stupide.

-       Attends, grand dragon Globuleux, avant de t’avancer. Je suis sûr que je suis plus fort que toi mais pour te le prouver, je dois le faire loyalement. Tu dois être fatigué d’avoir tant bougé. Repose-toi quelques instants, puis nous nous battrons. Si tu gagnes, tu pourras me manger, mais si je suis le plus fort, tu ne viendras plus jamais dans notre forêt.

Le dragon était étonné mais il accepta et se coucha au pied d’un arbre pour se reposer. Pendant ce temps, le lutin s’approcha tout doucement de l’arbre sur lequel était perchée la petite fée, inquiète et pourtant très intriguée. En se baissant comme pour relacer ses souliers de lutin, le petit Schmurff se mit à chuchoter pour que le dragon ne l’entende pas:

-          Ma Princesse, j’ai besoin de ton aide pour battre ce vilain dragon boursouflé. S’il te plaît, vole jusqu’au buisson par lequel je suis arrivé et rapporte-moi l’épine la plus longue que tu pourras trouver.

Tu te rappelles sûrement que le lutin Schmurff avait traversé un buisson d’épines quand il avait entendu les cris de la princesse ? Eh bien, il se trouve que ces épines étaient très dangereuses pour tous ceux qui n’appartenaient pas au Pays Magique.

Pour les petits êtres merveilleux, elles n’étaient que des épines ordinaires, mais pour les autres, elles possédaient un drôle de pouvoir, qui changeait selon les personnes qui étaient piquées. Si elles piquaient un renard, il se mettait à courir partout en imitant le cot cot des poules; quand il s’agissait d’un lapin, celui-ci se mettait à danser sans plus pouvoir s’arrêter; et quand une fois un petit garçon s’était piqué le doigt à ce buisson, il avait passé le reste de la journée à marcher sur les mains en riant comme un fou… mais, de mémoire de lutin, jamais un dragon ne s’était approché de ce buisson magique. Et Schmurff n’avait pas la moindre idée de la réaction qu’aurait le méchant Globuleux !!

Déjà, d’ailleurs, le dragon se relevait. Il commençait à se fatiguer d’attendre et avait retrouvé toutes ses forces et toute sa faim. D’un instant à l’autre, il allait se jeter sur le pauvre petit lutin Schmurff.

Mais Pimprenelle fut plus rapide encore. Elle vola à toute vitesse vers le buisson, cueillit l’épine la plus longue et la plus solide qu’elle put trouver et la laissa tomber aux pieds du courageux lutin.

La nuit était tombée. Seule la lune et les étoiles éclairaient faiblement la clairière. Mais Schmurff n’y pensait même pas. Le dragon s’était rapproché et s’éclairait parfois en crachant un jet de flammes. Il cherchait le lutin et avait bien du mal à le trouver dans ces herbes hautes. Il commençait à regretter d’avoir tant attendu.

-          Ah, ce lutin est trop petit ! Et je n’y vois rien. Où a-t-il bien pu passer ? Viens ici lutin, tu m’avais promis un combat loyal: tu es un menteur ! hurla la vilaine grosse bête.

-          Ce n’est pas vrai ! Je suis là, regarde mieux. Ce n’est pas de ma faute si tu es myope comme une taupe !

En disant cela, le petit lutin s’était approché si près du dragon rouge qu’il pouvait sentir la mauvaise odeur de son souffle. Il n’était plus qu’à quelques centimètres. Alors, il pris son élan et, avant que le dragon ait eu le temps de dire ouf, il enfonça son épine dans les doigts de pied du géant. Le dragon poussa un hurlement de douleur.

-          Ah c’est comme ça ! Eh bien je vais te brûler comme une saucisse au feu de bois, sale petit moustique, cria-t-il d’une voix de tonnerre.

La petite fée tremblait de peur sur sa branche. Elle se disait que le vilain dragon ne craignait peut-être pas les épines du buisson enchanté et qu’il allait dévorer le pauvre Schmurff.

Mais tout à coup, le dragon se mit à se tortiller dans tous les sens. Il commença à s’agiter, à sauter puis à hurler de rire en criant:

-          Mais arrêtez ! Arrêtez donc de me chatouiller comme ça ! Ouhh la la, que ça chatouille ! Hi hi hi, ha ha ha! Ho c’est trop dur arrêtez s’il vous plaît !

Le gros dragon rouge se roulait par terre en pleurant de rire. Il n’arrivait plus à s’arrêter.

Et pendant ce temps, que firent le lutin Schmurff et la princesse Pimprenelle à ton avis ? Tu t’en doutes bien, ils se sauvèrent en courant.

Lorsqu’ils arrivèrent au château de la Princesse, il y avait un grand bal. Tous les lutins et les fées dansaient à la fête des fleurs. On entendait partout des rires, des chansons. Seuls le roi et la reine des fées étaient inquiets car leur fille n’était pas là. Ils l’avaient cherchée partout et savaient qu’elle n’aurait jamais manqué une fête si importante.

Quand ils la virent arriver avec le lutin et qu’elle leur apprit tout ce qui s’était passé, le roi et la reine furent si émus et si contents qu’ils arrêtèrent la musique. Un grand silence se fit dans la salle du bal. Alors, le roi prit la parole:

-          Chers amis, cher peuple merveilleux, je veux ce soir que vous fêtiez un invité spécial, un lutin formidable qui a sauvé ma fille chérie la princesse Pimprenelle et a battu le terrible dragon Globuleux. Je suis heureux d’avoir avec nous le valeureux lutin Schmurff, le plus courageux de tous les lutins.

-          Hourrahhh !!! crièrent tous les lutins, les elfes, les fées et les farfadets. Vive Schmurff, le lutin courageux !!

Plus personne ne pensait à se moquer de lui. Plus personne ne disait qu’il était peureux ! Ah qu’il était content et fier, notre petit lutin. Il regardait sa petite princesse avec bonheur, écoutait tous les compliments qu’on lui faisait. Lui, il savait que le plus difficile, ce n’était pas d’avoir terrassé le dragon, mais d’avoir vaincu sa peur du noir. Mais ça, il ne le dit à personne… Le roi le présenta à tout le monde, lui prêta même un magnifique costume fait de rayons de lune.

Alors, la petite fée Pimprenelle s’approcha de lui:

-          Veux-tu danser avec moi, Schmurff ? lui demanda-t-elle de sa voix légère comme le chant d’un ruisseau.

Le lutin, très intimidé, devint tout rouge. Il rêvait depuis si longtemps de danser avec la fée Pimprenelle, mais il n’aurait pas osé le lui demander. Il prit la main de sa belle princesse et l’entraîna sur la piste de danse. Ils étaient très beaux tous les deux, lui charmant dans le beau costume du roi des fées et elle, magnifique dans sa robe en perles de pluie. Tout le monde s’arrêta de danser pour les admirer.

Ils dansèrent, les yeux dans les yeux, comme deux amoureux. Toute la nuit. Puis, au petit matin, les fées, les elfes, les lutins et les farfadets allèrent se coucher. Le lutin Schmurff dit au revoir à la petite fée Pimprenelle et regagna son vieux chêne.

Ce jour-là, il ne travailla pas beaucoup, tout occupé à ses rêves. Mais il savait qu'il reverrait bientôt sa petite princesse: elle lui avait prommis qu'elle viendrait parfois le voir au petit jour, avant de se coucher. Et lui ferait des efforts pour sortir parfois la rejoindre et danser au clair de lune.

Le petit lutin Schmurff était heureux. Il était même le plus heureux de tous les lutins du Pays Magique.

Quant au dragon, je crois bien qu’il est mort de rire quelque part dans la montagne où il était remonté. En tous cas, il n’est jamais revenu dans la Forêt de la Nuit Rose.

En fait, ne le dites à personne, mais moi j'aime bien le dragon !...

N'oubliez pas de me dire si vous voulez d'autres histoires de Schmurff... Moi, je suis partante pour de nouvelles aventures... et en attendant,

A très bientôt sur Les Arts d'Alexe !

1 commentaire:

  1. Je suis preneuse mais en option téléchargement avec les photos, genre en PDF imprimable sur 1 page car pas très facile à lire à l'écran avec des bambins qui veulent voir en même temps même celui qui ne sait pas lire !!! Je pourrais te faire ça si cela t'intéresse ? Jaya

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