Cartier-Bresson, tout le monde connaît. On a vu ses photos sur les cartes postales, dans les magazines. Bref, on a l'impression de tout savoir sur lui. Sauf que...
L'exposition de Beaubourg présente des photos vraiment intéressantes, des documents (parfois même des photos couleurs), des extraits de film. En fait, c'est à une véritable découverte de l'homme, de son enfance à sa mort, que nous invite cette exposition.
«Photographier c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’oeil et le coeur» disait Henri Cartier-Bresson. L'exposition essaie de montrer comment le photographe a, sa vie durant, mis en pratique cette maxime.
Des photos de jeunesse avec un appareil amateur - déjà marquées par cette recherche de la compositions, des lignes, qui caractériseront le travail de toute sa vie - jusqu'aux derniers travaux réalisés sur ses vieux jours, on parcourt la vie d'un homme qui a marqué sont époque et qui est toujours considéré comme une référence. De la fin des années 20 jusqu'à sa mort en 2004, on suit grâce aux tirages originaux (une volonté du commissaire d'exposition) son incursion dans le surréalisme, ses débuts photographiques, ses voyages, puis son engagement politiques et son travail de presse, la photo-reportage avec l'agence Magnum pour finir par son retour à ses premières amours, le dessin. Au total, plus de 500 documents qui retracent un peu l'histoire du XXème siècle.
Cartier-Bresson était un chasseur d'image, à l'affût, toujours prêt. Une fois qu'il avait trouvé son cadre, il pouvait patienter des heures jusqu'à ce que l'opportunité se présente, L'IMAGE qui mettait en valeur la prise de vue. Pas vraiment de "mise en scène" au sens propre du terme : les photos sont bien prises sur le vif, sans scénario pré-défini. Mais on est plus proche de l'approche de l'artiste qui réfléchit son sujet que de la "photo volée". Ce qui n'empêche pas d'admirer la patience du chasseur qui a su appuyer exactement au moment opportun sur le déclencheur, comme dans cette photo d'homme qui saute dans une flaque d'eau : à quelques millisecondes près, son talon aurait touché l'eau et tout se serait troublé : plus de reflets, plus de sujet.
Une belle exposition bien scénographiée qui mérite vraiment d'être vue.
Henri Cartier-Bresson
Du 12 février au 9 juin 2014
de 11h00 à 23h00
Centre Pompidou
Galerie 2
Paris
Entrée : 13€
A très bientôt sur Les Arts d'Alexe !
Gallerie du Carousel 1932 |
Couronnement de George VI |
Des photos de jeunesse avec un appareil amateur - déjà marquées par cette recherche de la compositions, des lignes, qui caractériseront le travail de toute sa vie - jusqu'aux derniers travaux réalisés sur ses vieux jours, on parcourt la vie d'un homme qui a marqué sont époque et qui est toujours considéré comme une référence. De la fin des années 20 jusqu'à sa mort en 2004, on suit grâce aux tirages originaux (une volonté du commissaire d'exposition) son incursion dans le surréalisme, ses débuts photographiques, ses voyages, puis son engagement politiques et son travail de presse, la photo-reportage avec l'agence Magnum pour finir par son retour à ses premières amours, le dessin. Au total, plus de 500 documents qui retracent un peu l'histoire du XXème siècle.
Comme dans une BD, HCB raconte une histoire d'amour cette fois mise en scène - 1934 |
Cartier-Bresson était un chasseur d'image, à l'affût, toujours prêt. Une fois qu'il avait trouvé son cadre, il pouvait patienter des heures jusqu'à ce que l'opportunité se présente, L'IMAGE qui mettait en valeur la prise de vue. Pas vraiment de "mise en scène" au sens propre du terme : les photos sont bien prises sur le vif, sans scénario pré-défini. Mais on est plus proche de l'approche de l'artiste qui réfléchit son sujet que de la "photo volée". Ce qui n'empêche pas d'admirer la patience du chasseur qui a su appuyer exactement au moment opportun sur le déclencheur, comme dans cette photo d'homme qui saute dans une flaque d'eau : à quelques millisecondes près, son talon aurait touché l'eau et tout se serait troublé : plus de reflets, plus de sujet.
Paris Place de l'Europe - 1932 |
Une belle exposition bien scénographiée qui mérite vraiment d'être vue.
Henri Cartier-Bresson
Giacometti 1961 |
Du 12 février au 9 juin 2014
de 11h00 à 23h00
Centre Pompidou
Galerie 2
Paris
Entrée : 13€
A très bientôt sur Les Arts d'Alexe !
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