samedi 29 mars 2014

Exposition Cartier au Grand Palais : fantaisie au féminin

Une très belle scénographie
A certaines occasions, on aimerait se transformer en Audrey Hepburn et jouer les cambrioleurs de haut vol. Ou Marilyn nageant dans des rivières de diamants... Visiter l'expo Cartier au Grand Palais, c'est se retrouver un peu dans ce genre de situation (pas celle du cambrioleur, celle de VOULOIR en être un, nuance !) sauf que malheureusement, vu le monde, le fleuve n'était pas vraiment pas tranquille... Et c'est bien dommage!

L'expo est terminée, mais elle méritait tout de même un arrêt sur images, pour ceux qui n'auront pas eu la chance (ou le cauchemar, selon le moment où ils seraient venus) d'en faire le tour.

Les horloges mystérieuses au mécanisme caché

Encore une salle récemment ouverte au Grand Palais, et la scénographie est à la hauteur du lieu. C'est magique ! Quant aux pièces exposées, elles font rêver: broches d'inspiration égyptiennes, couronnes de princesses, pierres géantes et bijoux sublimes.

La fameuse panthère de la Maison Cartier
(broche de 1949)

Ah, si seulement on pouvait voir tout ça sans se faire bousculer comme dans le métro aux heures de pointe, sans devoir se mettre sur la pointe des pieds pour jeter un oeil dans les vitrines. Bref, en toute tranquillité... 

Diadème ruban

Outre plus de 160 ans d'histoire de la Maison Cartier, on trouve dans cette exposition les portraits des grandes égéries qui ont marqué son parcours (avec quelques pièces grandioses qu'elles ont portées), des stars de cinéma aux têtes couronnées du monde entier. Des diadèmes qui font rêver toutes les petites filles (euh, les grandes aussi!) ;

Un encrier luxueux

des objets aussi, comme ce somptueux encrier art déco, ces extraordinaires pendules mystérieures ou encore des boites à cigarettes plus originales les unes que les autres ;

Copie du légendaire collier du Maharaja Bhupindar Singh
Le plus grand bijou jamais réalisé :
2930 diamants dont le fameux De Beers de 234.65 carats

des pierres fabuleuses, des bijoux extravagants et même des robes féériques transformées en parures de perles et de pierres. Bref, tout un monde de luxe et de beauté, un univers un brin décadent et nostalgisant (ça se dit, ça ? Pas sûr...) sur une époque où les stars étaient aussi éloignées du commun des mortels que le firmament et où un Diaguilev portait sur scène une coiffe signée Cartier et ou Elizabeth Taylor se faisait offrir l'un des plus gros diamants du monde. Pour en prendre plein la vue!


Robe brodée de perles et de pierres précieuses
portée par Anna Gould (1905)

J'espère que ces quelques photos (empruntées à d'autre sites, comme celui de Miss Pandora, qui a fait un excellent article sur le sujet, beaucoup plus fouillé et rempli d'anecdotes que je vous recommande) vous auront donné du plaisir et que les Musées Nationaux nous permettront de revoir ces pièces dans un contexte peut-être plus calme une prochaine fois.

L'un des fleurons de l'exposition, le scarabée orné de pierres précieuses (1925)


A très bientôt sur Les Arts d'Alexe !

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